Phytothérapie : ces plantes qui soignent

Phytothérapie : ces plantes qui soignent

En infusions, en gélules, en poudre ou en alcoolatures, la phytothérapie se décline sous différentes formes. Elle peut être d’un grand secours, encore faut-il pouvoir s’y retrouver dans la multitude de plantes vendues en herboristerie et leurs différentes vertus médicinales.

La plupart des médicaments vendus en pharmacie sont des concentrés de végétaux, hormis les préparations chimiques. La composition thérapeutique d’une plante est rarement identique sur toutes ses parties, c’est pourquoi on utilise les racines, les feuilles ou bien les fleurs. Par exemple le pissenlit, cette fleur champêtre hermaphrodite que l’on trouve un peu partout, a de multiples propriétés et contient nombre de vitamines et d’oligo-éléménts. Ses feuilles sont laxatives et font baisser la tension artérielle, les racines sont cholagogues et nettoient le foie et la vésicule biliaire, tandis que les fleurs sont utilisées en cosmétique pour leurs propriétés éclaircissantes.

Bien-être au naturel : les principales vertus des plantes médicinales …

L’acérola : il a une action reminéralisante, tonifiante et anti-oxydante. Riche en fer, en calcium, en phosphore, en calcium, en potassium et en vitamines A, B1 et B6. Sa concentration en vitamine C est 25 fois plus élevée qu’une orange.

Les airelles rouges : désinfectant des voies urinaires, prévention des cystites.

L’anis étoilé : on l’appelle aussi badiane, il est carminatif et digestif.

L’aubépine : elle réduit l’hypertension, régule le rythme cardiaque, sédative, calmante et fébriguge.

L’aubier de tilleul : drainant puissant, il dissout l’acide urique. Conseillé en cas d’affection rhumastimale, goutte, sciatique…

La camomille : facilite la digestion, apaisante, elle calme les migraines, apaise les yeux et les paupières irritées.

Le cassis : riche en vitamine C, c’est un bon anti-oxydant et un anti-allergique. Il facilite l’absorption du fer. Sa teneur en vitamine B9 serait favorable au bon développement du foetus pendant les trois premiers mois de la grossesse.

La citronnelle : légèrement sédative, contre la nervosité et les troubles digestifs.

L’eucalyptus : il est expectorant et soigne la toux. Respiratoire, antibactérien et antiseptique, l’eucalyptus est recommandé en cas de rhume, bronchite, sinusite, grippe, maux de gorge …

La grande consoude : il ne faut pas l’utiliser en interne car elle peut être toxique pour le foie. Mais elle a des propriétés anti-inflammatoires et on retrouve la grande consoude dans des gels pharmaceutiques pour le traitement des bosses, foulures, arthroses et contusions.

L’immortelle : en décoction elle a des propriétés dyspepsiques, utilisée en externe c’est une plante capable de réduire les ecchymoses.

La menthe poivrée : spasmolytique (crampes digestives), antiflatulente, cholagogue et digestive.

L’ortie : les feuilles d’ortie ont des propriétés diurétiques, anti-allergiques (rhume des foins), anti-rhumastimales. Les racines d’ortie sont utilisées pour lutter contre l’hyperplasie sans gravité de la prostate (aide à la miction).

Le millepertuis : en usage externe c’est un désinfectant antiviral, en interne on le recommande pour les états dépressifs légers.

La passiflore : calmante et sédative, elle combat les troubles du sommeil.

Le petit houx : vasoconstricteur, favorise la circulation sanguine et traite l’insuffisance veineuse et lymphatique.

La potentille tormentille : contre la dysentrie, la diarrhée, la colite.

Le romarin : astringent, diurétique, migraines et problèmes de concentration. Le romarin est utilisé par les naturopathes en prévention de la maladie d’Alzheimer en raison de son fort taux en anti-oxydant.

La sauge officinale : c’est une aide en cas de bouffées de chaleur (ménopause), elle a également des propriétés digestives et elle régule la transpiration excessive.

Le thym : excellent désinfectant, recommandé en cas de toux, de bronchite, d’angine, d’aphtes. C’est également un répulsif naturel contre les insectes.Effets secondaires, interactions, contre-indications …

L’utilisation des plantes médicinales n’est pas sans danger puisqu’elles contiennent des principes actifs qui peuvent s’avérer toxiques s’ils ne sont utilisés correctement. D’autre part, les modes d’extraction peuvent en modifier les propriétés. La prudence est nécessaire et il est important de lire les notices d’emploi et de vérifier les interactions médicamenteuses. Il faut savoir que certains effets secondaires peuvent être très importants et présentent un vrai danger. Certaines plantes ont des effets narcotiques, hallucinogènes, d’autres sont de véritables poisons et la cueillette sauvage est risquée si l’on n’est pas expert en botanique.

Il est préférable d’acheter vos plantes en pharmacie ou en herboristerie spécialisées en phytothérapie. Vous pourrez y demander conseil à un professionnel ; privilégiez les plantes issues de l’agriculture biologique exemptes de tout pesticide.La réglementation vous protège… La Directive européenne 2002/46/CE et le décret n° 2006-352 de mars 2006, ont modifiés la réglementation sur la vente des compléments alimentaires et des plantes. Les plantes dangereuses sont interdites à la vente.

Doivent être portés à la connaissance du consommateur : la provenance de la plante, les conditions de production (plante issue de l’agriculture biologique, cueillie dans la nature ou cultivée), son efficacité, sa toxicologie et ses effets secondaires. Chat lot doit être numéroté et daté afin d’en assurer la traçabilité.Les prix …

Si le thérapeute qui vous prescrit un remède à base de plantes est médecin, la consultation médicale vous sera remboursée, mais les produits de phytothérapie ne sont plus pris en charge par la Sécurité sociale.

Les produits homéopathiques restent les moins coûteux (entre 2 et 3 euros le tube de granulés).
Les tisanes surtout si vous les achetez en grande surface, sont bon marché (entre 2,50 à 5 euros).
Vous paierez plus cher vos plantes séchées en vrac, si vous les achetez en pharmacie ou en herboristerie. 

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