Problème de santé publique, la migraine touche sept millions de Français. La moitié des migraineux s’ignore et beaucoup pratiquent l’automédication. Mais cette pratique, bien que répandue, n’est pas sans limites.
Des risques à prendre en considération
Un mal de tête et l’on égrène sa trousse à pharmacie à la recherche d’un calmant. Beaucoup ont le même réflexe et pourtant, l’automédication masque parfois les symptômes d’une maladie autre que la migraine. La prise de médicaments sans avis médical retarde alors le diagnostic du praticien.
En outre, un excès médicamenteux ou une utilisation à mauvais escient peut provoquer des troubles graves. Un abus d’aspirine ou de paracétamol pourra ainsi être à l’origine de problèmes digestifs. Un surdosage risque aussi de transformer de simples maux de tête épisodiques en céphalées chroniques. Plus grave, le surdosage peut aussi vous amener à contracter une véritable addiction aux médicaments.
Les bons réflexes d’une saine automédication
Identifier les causes à l’origine de la migraine. Les causes d’une migraine peuvent être multiples. Chez les femmes, ce sont souvent les règles. Mais la consommation de certains produits, comme l’alcool, le tabac ou certaines graisses peuvent jouer un rôle. Des facteurs environnementaux – lumière, bruit, odeurs – peuvent aussi causer des migraines, ainsi que le stress, l’excès ou le manque de sommeil.
Pour agir efficacement, il est dès lors conseillé de consulter son médecin. Lui seul est habilité à diagnostiquer vos troubles. Avec lui, vous définirez le traitement thérapeutique le mieux adapté à vos symptômes. En cas de doute, il pourra vous envoyer chez un neurologue ou dans un centre spécialisé afin de vous aider à reconnaître le facteur déclenchant et à le traiter
Lorsque les crises sont trop chroniques, il pourra être opportun d’adopter un traitement préventif de fond. Dans une très grande majorité des cas traités au long cours, on enregistre une diminution des crises.