Claquage musculaire : causes, traitements et prévention

Claquage musculaire  causes, traitements et prévention

Un claquage musculaire se produit lorsque des muscles ou des tendons sont tordus, tirés ou déchirés. La gravité d’un claquage musculaire peut varier de légère à grave selon l’étendue des dommages. Les claquages légers se caractérisent par une douleur temporaire qui s’améliore avec du repos et de la glace, tandis que les claquages plus graves peuvent nécessiter une immobilisation pendant plusieurs jours pour permettre à la blessure de guérir correctement.

Origine et symptômes du claquage musculaire

Un claquage musculaire est une blessure des tendons et des muscles du corps. Il se produit lorsque des muscles ou des tendons sont tordus, tirés ou déchirés. Les symptômes les plus courants sont la douleur, la sensibilité, le gonflement et la faiblesse de la zone blessée. Les claquages musculaires peuvent se produire à plusieurs endroits du système musculo-squelettique du corps ; chaque zone présente un ensemble unique de symptômes auxquels vous devez faire attention si vous pensez vous être blessé en faisant de l’exercice ou de la musculation.

Les claquages musculaires sont particulièrement fréquents chez les athlètes qui pratiquent des sports tels que la course à pied et le football, car ils requièrent souvent des niveaux élevés d’activité physique et des régimes d’entraînement intenses où des rafales de vitesse sont le plus souvent nécessaires pendant le jeu (ce qui impose un stress supplémentaire au corps). Ils peuvent également être causés par des habitudes d’échauffement inadéquates avant le début d’un programme d’exercices, en particulier lorsque l’on commence par une intensité trop forte au lieu de l’augmenter progressivement, ou par d’autres types de traumatismes directs, comme une chute dans un escalier ou un coup très violent dans un sport de contact comme le hockey ou le rugby.

De nombreuses personnes sont victimes de claquages musculaires, notamment celles qui font du sport. Si vous n’avez jamais été victime d’un claquage musculaire, les symptômes peuvent être difficiles à identifier. Ils peuvent inclure une douleur légère à sévère et une faiblesse dans la zone de la blessure.

Les causes du claquage musculaire

Les claquages musculaires peuvent être causés par un certain nombre de facteurs, dont les suivants :

  • Échauffement inadéquat. Si vous ne vous êtes pas échauffé avant de faire de l’exercice ou de pratiquer un sport, vos muscles peuvent ne pas être préparés à une activité vigoureuse.
  • Surutilisation. Le claquage musculaire est souvent causé par une utilisation excessive d’une zone particulière du corps ou par l’exécution répétée des mêmes mouvements sans laisser à cette partie du corps le temps de récupérer entre les séances d’entraînement.
  • Traumatisme direct (comme une chute). Une chute soudaine sur une main tendue peut entraîner une forte torsion du poignet au-delà du point où il peut se plier en toute sécurité, ce qui provoque une douleur dans cette zone lorsque la personne essaie de remettre sa main dans sa position normale.

Quel traitement ?

Repos : C’est la partie la plus importante du traitement. Le repos signifie que vous ne devez pas exercer le muscle blessé et, si possible, éviter de l’utiliser autant que possible.

Glace : L’application de poches de glace sur la zone blessée peut aider à réduire le gonflement et la douleur. Utilisez de la glace sur votre blessure pendant 15 minutes à la fois, puis laissez-la reposer pendant 30 minutes avant de répéter ce processus deux ou trois fois par jour jusqu’à ce que vous vous sentiez mieux (n’utilisez pas la glace directement sur la peau).

Compression : Le port de bandages ou de manchons de compression après une blessure peut aider à empêcher le sang de s’accumuler dans la zone blessée en le forçant plutôt dans les tissus environnants (ce qui accélérera la récupération).

Élévation : Surélever un membre affecté au-dessus du niveau du cœur permet d’éviter que le sang ne s’accumule à cet endroit car la gravité le pousse vers l’extérieur (vous pouvez remarquer que cela se produit lorsque vous êtes allongé), ce qui accélère la guérison en empêchant d’autres dommages dus au manque d’oxygénation.

Que faire en cas de blessure grave ?

Si vous souffrez d’un claquage musculaire grave, votre médecin devra peut-être immobiliser la zone concernée et vous prescrire une thérapie physique.

Le médecin peut prescrire des anti-inflammatoires, comme l’ibuprofène ou l’aspirine, des analgésiques comme l’acétaminophène (Tylenol) ou l’oxycodone (OxyContin), une poche de glace, une attelle ou un plâtre.

Comment prévenir le claquage musculaire ?

  • S’étirer régulièrement. Les étirements doivent être effectués pendant au moins 10 minutes, à la même heure chaque jour et avant l’exercice.
  • Étirez-vous jusqu’à ce que vous soyez légèrement inconfortable, mais pas douloureux. Ne rebondissez pas et ne forcez pas votre corps dans une position extrême (par exemple, si vous étirez vos ischio-jambiers, ne vous penchez pas trop en avant).
  • Ne vous étirez pas lorsque vous êtes fatigué, car vous risqueriez de vous blesser.

Pour finir

Les causes des claquages musculaires ne sont pas toujours faciles à déterminer, mais de nombreux facteurs peuvent les rendre plus probables. Les claquages musculaires peuvent être causés par une surutilisation, une mauvaise posture, la génétique ou même une blessure. Votre médecin vous aidera à comprendre ce qui a pu causer votre claquage musculaire afin que vous puissiez éviter qu’il ne se reproduise !

Si vous y êtes confronté, voici les premières choses à savoir :

  • Le repos et la glace sont les premières étapes du traitement d’un claquage musculaire. Si vous avez un épisode de spasmes musculaires ou de douleur, cessez toute activité jusqu’à ce que l’épisode s’estompe. Appliquez une poche de glace pendant 20 minutes à la fois toutes les deux heures pendant 48 heures. Après 48 heures, passez à la chaleur par périodes de 20 minutes toutes les deux ou trois heures.
  • Les entorses graves peuvent nécessiter des soins médicaux ainsi que du repos et/ou une thérapie thermique à domicile avant de commencer des séances de physiothérapie ou des programmes d’exercices.

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