Nous n’avons pas conscience que nous respirons. Cependant, nous éprouvons parfois des difficultés à respirer et des bruits ou sifflements anormaux peuvent apparaitre. Le plus effrayant et grave d’entre eux est sans doute le sifflement émis avec force ou de façon variable lors de la respiration (l’inspiration ou de l’expiration).
D’où vient cette sonnette, cette alarme ? Comment est émis ce vent ?
Pour comprendre les causes du sifflet, nous devons nous pencher sur notre anatomie et notre physiologie. Ainsi, l’air pénètre d’abord dans le nez, qui le réchauffe et le nettoie. Si la respiration du nez est bouchée, l’air passe par la bouche. Ensuite, l’air passe à travers le pharynx et le larynx où les cordes vocales les séparent au passage, puis pénètre dans la trachée (qui est semblable au tuyau de l’aspirateur), et enfin à travers les bronches. Le réseau des bronches qui devient de plus en plus petit est semblable aux branches d’un arbre. Cet ensemble forme les poumons, lieux d’échange des gaz. Lorsque vous expirez l’air fait le chemin inverse.
D’où vient le coup de sifflet ?
On se souvient que durant les cours de physique à l’école, on nous expliquait que la force du courant d’air augmentait avec le rétrécissement de l’ouverture. De ce fait, en raison de la friction et de l’effort, des bruits anormaux se produisent.
Les sifflements apparaissent lorsque la respiration est forcée, et plus généralement au cours de l’expiration. Ainsi, le son élevé et distinctif entendu provient du lointain…
Il est le résultat d’une anomalie anodine dans l’appareil respiratoire qui se produit le plus souvent après le nez, le larynx, la trachée ou les bronches. On peut définir les 4 principales raisons du rétrécissement de voies respiratoires de la manière suivante :
• une compression des ganglions lymphatiques tumoraux entre eux, dans le domaine de la trachée, ce qui entraîne des blessures au thorax,
• un gonflement de la paroi bronchique ou de la gorge lors d’asthme par exemple,
• des spasmes musculaires du larynx, des bronches,
• une accumulation de mucosités, ou le blocage par un corps étranger des voies respiratoires
En conséquence, le changement radical de l’architecture des voies respiratoires, et de la circulation de l’air nécessite un effort supplémentaire, et les obstacles créés génèrent sons d’air tourbillonnant